COMPANION OF THE INDIAN EMPIRE

COMPANION OF THE INDIAN EMPIRE
OFFICIER TITULAIRE DE LA MEDAILLE (CIE)

‘CIE medal’

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A Longueil-Annel

Ce Major était Companion of the Order of the Indian Empire et titulaire de la Distinguished Service Order (abbréviations CIE et DSO derrière son nom).
 

Il a trouvé la mort lors de la retraite de l’armée anglaise de la Belgique vers la Marne
(fn août -début septembre 1914). Les combats dans le secteur étaient alors très mouvementés,
affrontements de rencontre, opérations de retardements,
missions de cavalerie,…

Quand je suis passé au cimetière d’Annel où se trouve cette tombe, il y avait les traces d’un pélerinage récent sous forme de fleurs et d’un petit mot déposé jour pour jour 90 ans après ces événements.
En voici la teneur, traduite en fançais:
Au Major Victor Brooke,
Vous êtes venu le 26 août dans l’hopital de mon arrière grand mère durant la première guerre mondiale en insistant pour rejoindre la bataille bien que votre santé soit précaire.
Vous avez été ramené le Vendredi suivant de la ligne de combat et vous êtes décédé 48 heures plus tard.
Elle disait que étiez du type le plus raffiné de soldat anglais et de gentleman et que vous avez été enterré ici près d’un homme qui avait reçu la Légion d’Honneur en 1826 parce que vous étiez si courageux.
Je dépose une rose pour vous.
W…..M…… d’Angleterre arrière petite fille de Julia Hunt Catlin Park Depew Taufflieb, propriètaire du château d’Annel à l’époque de la première guerre mondiale

Effectivement, il y a tout près la tombe d’un officier de cavalerie français, Chevalier de la Légion d’Honneur qui avait fait toutes les campagnes de la République puis de l’Empire. Sa tombe est malheureusement en très mauvais état et c’est bien dommage.

Il y a aussi tout près la tombe de la propriétaire du chateau citée plus haut.
Elle comporte une plaque avec le texte suivant :

Ici repose la Générale Taufflieb née Julia Catlin 1864 – 1947, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de guerre 14-18.   

Elle dirigea dès 1915 avec sa fille Frances Park l’Ambulance Franco Américaine de Guiscard qu’elle installa en août 1917 dans son chateau d’Annel en assurant sa marche avec 300 lits jusqu’à la poussée allemande le 25 mars 1918. Née anglaise, elle fut donc plusieurs fois honorée par l’armée française.
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9th LANCERS

9th LANCERS

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L’unité passe toute la guerre sur le front Ouest (France / Belgique). Elle a réussi quelques actions d’éclat au début de la guerre, mais avec l’avènement des tranchées, la cavalerie ne joue plus un rôle majeur.

Tombe d’un soldat de l’unité mais qui n’a pu être identifié

 

Charge du 9th lancers en Septembre 1914:

Le 7 Septembre 1914, bataille de la Marne: le 9th Lancers effectue ici la dernière charge de cavalerie avec des lances contre des Dragons de la Garde allemands (à Montcel/Fretoy). Cette arme n’est pas adapté au combat moderne

 

Tombe du Caporal F.Terry mort pendant ces journées décisives de la bataille de la Marne. Cimetière du chateau de Péreuse.

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2 cavaliers de l’unité en 1918.

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Le Captain G F Reynolds (Photo Copyright IWM)

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Badge de l’unité

Il y a 295 membres de cette unité dans les registres de décès des soldats britanniques (aout 1914 à aout 1921, sur tous les fronts).
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Le Capitaine Francis GrenFeel, VC.

Portrait

 

Tombe du Capitain Francis Grenfeel, VC au VLAMERTINGHE MILITARY CEMETERY.

 Le Capitaine Francis Grenfeel était titulaire de la Victoria Cross, la médaille la plus prestigieuse des britanniques. Chronologiquement c’est la 1ère Victoria Cross accordée au cours de la 1ère guerre mondiale.

 Voici l’acte qui lui valut la  Victoria Cross:

Le 24 août 1914 à Audregnies, en Belgique, le capitaine Grenfell conduisit avec son régiment une charge contre un corps d’infanterie allemand important et en ordre de bataille. Les pertes furent très lourdes et le capitaine se trouva l’officier survivant le plus âgé dans le grade le plus élevé. Il rassemblait une partie du régiment derrière un remblai de chemin de fer quand il fut touché deux fois et sévèrement blessé. Cependant, malgré ses blessures, quand il fut appelé à la rescousse par le major Ernest Wright Alexander, de la 119e batterie d’artillerie royale de campagne, il vint avec quelques volontaires, sous une grêle de balles, prêter main forte pour manœuvrer et pousser les canons hors du feu de l’ennemi. La citation fut publiée le 16 septembre 1914 en ces termes :

« Pour bravoure au combat face à une infanterie en bon ordre à Audregnies, Belgique, le 24 août 1914, et pour acte de bravoure accompli en aidant à conserver les canons de la 119e batterie de l’artillerie royale de campagne, près de Doubon, le même jour. »

Vignette patriotique vers 1916

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Le 9th Lancers charge les allemands

Capture de canons, image de ‘propagande’

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ESSEX YEOMANRY

ESSEX YEOMANRY

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Tombe du soldat Richard Jerrard, alors détaché au 8ème Squadron du Machine Gun Corps (Cavalry):

Tombe située au cimetière britannique ‘MESNIL COMMUNAL CEMETERY EXTENSION’

Il avait 26 ans.

Un bref historique de l’unité:

C’est en 1797, dans la crainte des troupes révolutionnaires françaises que l’Essex Yeomanry est formée. On fait appel à des fermiers ou des propriétaires terriens capables d’arriver dans l’unité avec leur propre cheval et d’acheter l’uniforme. L’armement est lui fourni par le gouvernement. L’Essex Yeomanry participe à la guerre des Boers (vers 1900).

C’est en novembre 1914, que l’unité débarque au Havre. Il y a là 25 officiers, 470 cavaliers, 520 chevaux et quelques véhicules motorisés. Début décembre départ pour la région de Saint Omer Hazebrouck où le campement principal est installé (Blaringhem). Premiers brefs séjours dans les tranchés dans le froid, la neige et les bourrasques d’hiver.

C’est le 13 mai 1915 qu’ils sont véritablement engagés dans une attaque au Nord Est d’Ypres (Frezenberg Hill – 2nd Battle of Ypres). Il faut soutenir des unités débordées par l’attaque allemende et de violents bombardements. Bataille âpre: des 300 engagés, on décompte le lendemain soir 14 mai, 33 morts, 100 blessés, 27 disparus et donc 140 hommes valides.

2eme bataille d’Ypres – Combats de Frezenberg du 8 au 14 mai 1915

L’unité se réorganise ensuite avec des séances d’entrainement, de formation aux nouvelles armes, des recherches de nouvelles tactiques de combat, des explications pour l’utilisation des masques à gaz et ….quelques matchs de football ou combats de boxe.

En septembre l’unité se déplace près de Vermelles, secteur où une attaque franco britannique est lancée. On espère un instant que les cavaliers pourront exploiter une percée. Il faut vite déchanter et c’est en unité de cavalerie démontée qu’ils occupent et consolident le village de Loos en Gohelle. Il faut fouiller les caves où se terrent quelques allemands qui sont fait prisonniers.

Plus tard en 1918, les cavaliers combattent dans la Somme et participent à la campagne victorieuse jusqu’à la poursuite en Belgique.

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Tombe au cimetière britannique BEDFORD HOUSE CEMETERY

 

C’est durant la bataille des 13 et 14 mai 1915, évoquée plus haut que ce sergent a trouvé la mort.

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La devise sur la tombe est un peu anacronique: « Audacter et Singere » (Hardiment et sans craintes) avait été officiellement remplacée en 1909 par « Decus et Tutamen » (Bouclier et protection), ce qui à un sens bien différent. La deuxième devise est restée celle de l’Essex Yeomanry.

Vignette Delandre vers 1915

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C’est un Sergent de l’Essex Yeomanry, qui a été le dernier cavalier britannique survivant de la grande guerre (mort en 2005, à l’age de 106 ans).

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Il s’appelle Albert Marshall, mais à été surnommé durant la guerre Smiler (Souriant)
pour son sourire facile. C’est donc sous le nom ‘Smiler’ Marshall, que son nom apparaît dans dans la presse britannique. Il s’est engagé volontairement à 17 ans. Au cours de la guerre, il
a été amené à charger, sabre au clair.

Un cavalier britannique sabre au clair…

Il a reçu la légion d’honneur en 1998 comme beaucoup de vétérans de la grande guerre encore en vie à cette date.

‘Smiler’ Marshall s’est éteint en mai 2005. Qu’il repose en paix.

‘Smiler’ Marshall durant la grande guerre

 

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Badge sur l’uniforme des soldats:

Il y a 148 membres de cette unité dans les registres de décès des soldats britanniques (aout 1914 à aout 1921, sur tous les fronts).

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DERBYSHIRE YEOMANRY

DERBYSHIRE YEOMANRY – DERBYSHIRE DRAGOONS

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Durant la première guerre mondiale, la Derbyshire Yeomanry fut déployée dans l’est méditerranée: en Egypte, à Gallipoli lors de la malheureuse tentative d’occupation des détroits donnant accès à la mer Noire, en Macédoine puis en Serbie et Bulgarie, lors de la retentissante victoire de Franchet d’Esperey en Septembre 1918.

La première mission de la Derbyshire Yeomanry a été faite en Égypte, ils sont arrivés à Alexandrie en avril 1915 et ont passé les prochains mois au Caire et à Suez. En août 1915, deux escadrons ont été convertis temporairement en bataillons d’infanterie et envoyés à Gallipoli. En octobre, un escadron a quitté Gallipoli pour Salonique avec la 10e division irlandaise, où ils ont participé à la bataille de Kosturino et à la retraite vers à Salonique. L’autre escadron est retourné à Alexandrie en novembre, avant que tout le régiment ne soit réuni à Salonique en février 1916. Le Derbyshire Yeomanry a été immédiatement employé pour patrouiller vers Dorain et dans la vallée de Struma, où ils ont commencé à entrer en contact avec des patrouilleurs allemands et bulgares .

Patrouille d’une unité de Yeomanry, vallée de la Struma, Octobre 1916

La réorganisation de l’armée de 1916 a conduit les unités de Yeomanry à être retirées des divisions et attachées à des Corps d’armée, les Derbys rejoignant le XVIe Corps dans la vallée de Struma. La vallée de Struma formait un large terrain inhabité avec les lignes de défense britanniques principales dans les contreforts du bord ouest et les lignes bulgares sur le bord de l’est, dans les endroits où la vallée a sept milles de large. La Derbyshire Yeomanry a travaillé sans relâche jusqu’en 1916, 1917 et en 1918, en soutenant les actions d’infanterie pour prendre des villages stratégiques dans la vallée, patrouillant la ligne , fréquentant souvent des patrouilles ennemies,  harcelé par des tireurs d’élite et des tirs d’artillerie. En septembre 1918, Derbys reçut l’ordre de déménager dans le secteur de Doiran. Lorsque les Bulgares commencèrent à se retirer après la seconde bataille de Doiran, les Derbys furent amenés à les poursuivre. Les Derbys ont harcelé les Bulgares en retraite à travers le col de Kosturino et les poursuivaient dans la vallée de Strumica lorsque l’armistice avec la Bulgarie a été signé.

Bien que l’unité combatte loin du front Ouest, quelques membres de cette unité ont rejoint le front français (environ 170 hommes) et intégrés le régiment ‘Durham Light Infantry’.

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Le cimetière de Janval à Dieppe contient deux tombres de soldats de la Derbyshire Yeomanry.
Voici l’une d’entre elles:

Tombe de Henry Fiieldsend Gilliatt ,mort à 22 ans

et voici l’autre tombe à Janval

La date de décès est très proche de celle de son camarade.

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Un soldat de l’unité.

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Badge sur l’uniforme des soldats:

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Il y a 104 membres de cette unité dans les registres de décès des soldats britanniques (aout 1914 à aout 1921, sur tous les fronts).

 

fanion vers 1915

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SECOND LIFE GUARDS

SECOND LIFE GUARDS

Les Life Guards, troupes d’élite, ont été fondées au XVIIème siècle. Parmi leurs faits d’armes, il y a les batailles contre les troupes de Napoléon en Espagne et à Waterloo ainsi que la guerre au Soudan (~1885) et celle des Boers (~1900).

Durant la première guerre mondiale, ils sont engagés dès le début du conflit Mons/le Cateau (août) , la bataille de la Marne (sept.) , Ypres (novembre).
Ensuite, le rôle de la cavalerie est très réduit. Ils sont donc utilisés comme troupes de cavalerie démontées (ex: Loos 1915).

En 1917, lors du retrait allemand en Picardie, la cavalerie est remise à contribution dans la lente poursuite vers la ligne Hindenburg.

En Mars 1918, ils deviennent des spécialistes de l’utilisation de mitrailleuses et forment avec d’autres éléments le Guards Machine Gun regiment. D’autres soldats rejoignent une unité composite, le Household Batallion.

En 1922, ce régiment est regroupé avec le 1er Life Guards.
Ils ont maintenant un rôle essentiellement honorifique: escortes royales, gardes d’honneur dans les bâtiments royaux,…

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Tombe double / Photo prise au cimetière de Hély-Station.

Il s’agit d’une tombe double, c’est à dire que deux soldats reposent au pied de cette
pierre tombale.
Le 16 Septembre est une période d’offensives britanniques
sur le front de la Somme.
Il faut atténuer l’échec de Juillet.
Les chars sont engagés ainsi que la division de la Garde, l’élite de l’armée anglaise.

Vignette Delandre vers 1915

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Combien de très jeunes hommes sont ils morts durant ce conflit ?
Celui-ci avait dix sept ans !

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Badges sur l’uniforme des soldats:

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Il y a environ 130 membres de cette unité dans les registres de décès des soldats britanniques (aout 1914 à aout 1921, sur tous les fronts).

Garde d’honneur

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D’autres pages pour cette unités

=> Un corporal of horse des Second Life Guards.

=> Un musicien des Second Life Guards.

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